Spencer Delane
Engagé dans le parti nazi dès 1932, Adolf Eichmann à fait carrière chez les SS, obtenant le grade de colonel. Il servira au sein du Bureau des Affaires juives et fut en charge de la logistique de la « solution finale ». Capturé après la guerre, il s’évade miraculeusement des prisons américaines, se cache en Europe avant de s’évaporer en Argentine en 1950, avec un faux passeport allemand au nom de Ricardo Klement. Il sera enlevé par des agents du Mossad, les services secrets israéliens, en 1960, jugé l’année suivant et exécuté en 1962. Des sources du renseignement israélien indiquent clairement que la CIA connaissait la planque de Eichmann en Argentine depuis 1953, mais ils ne leur ont jamais communiqué ces informations. La CIA a en fait couvert un bon nombre de criminel nazi dès la fin de la deuxième guerre mondiale.
Si Eichmann a pu « échapper » des geôles américaines, c’est qu’il collaborait pleinement avec l’agence, tout comme Hans Globke, également attaché au Bureau des Affaires juives, et qui, dès 1946, sera le point central entre le gouvernement de Bonn, la CIA et l’OTAN, avant de devenir le conseiller spécial à la sécurité nationale du chancelier Konrad Adenauer. Après l’arrestation d’Adolf Eichmann, la CIA a refusé de collaborer avec la justice israélienne, car cela aurait mis en péril tout leur réseau d’ex-nazi recruté au sein de l’organisation Ghelen, l’ancêtre des services secrets de l’Allemagne de l’ouest (du nom de Reinhard Gehlen, ancien chef du renseignement nazi sur le front de l’Est), créé directement par la centrale américaine.
Les menaces changent, mais les méthodes restent les mêmes. En 1953, l’opération AJAX aura pour but de destituer le Chah d’Iran et de mettre en place les fondamentalistes islamistes. À partir de cette date, la politique de la CIA au Moyen-orient n’aura pour but que de déstabiliser les régimes laïques et indépendants, au profit d’organisations islamistes.
Depuis que Washington est parvenu à obtenir du Roi Ibn Séoud, le 29 mai 1933, la stratégie ” islamo-pétrolière ” des USA a été la suivante : “Nous vous laissons régner et appliquer la loi islamique en Arabie Saoudite et vous coopérez économiquement avec nous“.
Afin de comprendre l’islamisme radical moderne, il est nécéssaire de prendre en compte le choc pétrolier des années septante et la hausse du cours du brut provoquée par les pays arabes producteurs de pétrole et par les sociétés pétrolières américaines. Ceci aura pour conséquence l’enrichissement considérable de l’Arabie Saoudite – dont les revenus annuels sont passés, de 4,35 à 36 milliards de dollars entre 1973 et 1978 – qui investira une grande partie de ses bénéfices dans la promotion de l’islam wahhabite. L’introduction de l’islamisme radical saoudien au sein des législations des États musulmans sera la condition sine qua non de l’aide au développement. La quasi-totalité des réseaux islamistes implantés dans le monde musulman seront ainsi financés par l’État saoudien et par le biais des institutions islamiques internationales qu’il contrôle : l’Organisation de la Conférence Islamique, la Ligue islamique mondiale, et surtout les banques saoudiennes, tels Fayçal Islamic Bank, Fayçal Islamic Bank, Dellah el-Baraka, etc.
Dans leurs manuels d’histoire, les élèves des écoles américaines apprennent que les méchants Soviétiques, en 1979, ont envahi l’Afghanistan en faisant preuve d’une force écrasante. Les Etats-Unis se seraient ensuite « portés au secours » de la résistance afghane. En effet, selon la version officielle, la CIA aurait commencé à fournir de l’aide aux moudjahidin en 1980, c’est-à-dire après l’invasion de l’Afghanistan par l’armée soviétique le 24 décembre 1979. En réalité, la CIA avait mis sur pied dès 1977 des réseaux de propagande islamiste destinés à infiltrer les mouvements nationalistes musulmans en Asie centrale afin de les dégager de l’influence soviétique de l’époque. Des exemplaires du Coran et de la littérature interdite par Moscou (qui avait fait détruire 70′000 mosquées par l’armée rouge), sur les héros de guerres anciennes contre les Russes, furent introduits en masse, ainsi que des armes. Ces réseaux furent organisés sous l’autorité du patron du NSC (National Security Council), Zbigniew Brzezinski, qui parvint à convaincre Carter de jouer la carte islamique pour affaiblir l’Union soviétique. La CIA a aidé les moujahidîn, en rébellion contre Najibullah, dès le 3 juillet 1979, soit six mois avant l’invasion soviétique. Ils ont en fait, à travers cette opération clandestine, provoqué l’invasion soviétique. Le soutien américain des moudjahidin en Afghanistan visait clairement de se placer dans un conflit indirect contre les Soviétiques, et de leur faire connaître un « Vietnam » dans le but de réduire au maximum leur influence dans la région.
Entre-temps, en avril 1979, Zulficar Ali Bhutto, Premier ministre élu du Pakistan, était renversé par un coup d’Etat militaire et condamné à mort par le général Zia ul-Haq. Là aussi, les relations entre la CIA et l’ISI (les services secrets militaire pakistanais), s’étaient réchauffées juste avant le coup d’Etat.
L’entraînement et le financement de la guérilla afghane par la CIA a intégré la création de millier de madrasas, permettant ainsi l’essor du mouvement fondamentaliste Taliban.
Anecdote qui démontre à quel point les liens entre fondamentalistes islamistes et CIA étaient étroits : la « porte-parole officielle » du régime taliban à l’ONU n’était autre que Laili Helms, petite-fille de Faïz Mohammed Zikira, dernier ministre des Affaires étrangères du régime Taliban, et surtout épouse de Richard Helms, numéro 2 de la CIA à l’époque.
C’est en 1982 que le prince Turki Ibn-Fayçal issu du clan ultra-puissant des Sudaïri, et chef des services secrets saoudiens, mandate Oussama Ben Laden pour créer la «Légion islamique afghane», milice qui sera ensuite directement soutenue par la CIA l’ISI et Riyad.
Au début des années quatre-vingt, 3’000 volontaires arabes étaient venu pour combattre en Afghanistan. En 1985, ils seront 16’000 auprès de Hekmatyar et Ben Laden. En avril 1982, le premier centre de recrutement pour combattants islamistes, le « El-Kifah Center », à été ouvert sous le patronage de la CIA et avec la bénédiction de William Casey, à Brooklyn, USA. La direction en avait été confiée à l’Egyptien Mustafa Shalabi. Les volontaires recrutés dans ce centre iront ensuite s’entraîner au High Rock Shooting Range de Naugatuck dans le Connecticut. Dix-sept centres semblables au « El-Kifah Center » seront ouverts par la suite aux USA.
Le rôle de Ben Laden et de ses lieutenants était de faire le lien entre les services secrets saoudiens, américains, pakistanais et les combattants. C’est pour cela qu’il a créé Al-Qaeda, qui était la base de donnée qui faisait le pont entre les différents services et qui répertoriait les noms, fonctions et états de services des moudjahidin. Al-Qaeda n’a jamais été ce nom comme définissant un groupe d’action ou d’organisation. Ça n’a jamais été qu’une base de donnée, entre les mains de la CIA, de l’ISI et des services secrets saoudiens. Le nom d’Al-Qaeda est apparu pour la première fois dans un rapport du congrès US en 1998. C’est alors devenu un slogan pour désigner une partie des combattants qui avaient servi contre les Soviétiques en Afghanistan.
Spencer Delane, Mecanopolis
Sources :
Ihab El Sherif, L’Islamisme militant en Egypte : son origine, son évolution et sa radicalisation, 1970-1990, Thèse de doctorat, Sorbonne Paris IV, 1993, p. 422.
Victor Ostrovsky et Claire Hoy, Mossad, un agent des services secrets israéliens parle , Presse de la Cité, Toronto, p. 299.
Ibid. , p. 14.
Ibid. , p. 301.
Nicolas Nasr , Le suicide américain , Dar-al-Amal, Beyrouth, 2002, p. 514.
Alexandre de Marenches, Dans le secret des princes, Stock, 1986, p. 256. Même thèse dans Jean Louis Martrez, ” Eloge du Shah d’Iran “, dans Religion, Politique et Société. Mélanges offerts à Jacques Ellul , Paris, PUF, P. 19.
Entretien au Nouvel Observateur , 15-20 janvier 1998.
Dans Assem Akram, Histoire de la guerre d’Afghanistan , Balland, Paris, 1996, p. 320.
Idem, p. 326.
Ghassan Salamé, Géopolitique des réislamisations à travers le monde , Séminaire Monde musulman ; Institut d’Études politiques de Paris, 1995.
P. M. Gallois, Le Soleil d’Allah aveugle l’Occident , L’Age d’Homme, Lausanne, 2000, p. 39.
A Sense of Siege : The Geopolitics of Islams and the West , Rand Corporation, Westview Press, 2002, pp. 122-123, 135 ; Politica Exterior , n° 50, mars/avril 1996.
Yves Bataille, ” La CIA obtient les assurances du FIS “, Nouvelle Afrique-Asie , N°57, juin 1994.
L’Islam et la guerre , conférence, Boulogne, juin 1997.
Denise Artaud, ” Les Etats-Unis et l’Europe, une nouvelle architecture de sécurité “, Defense Nationale , janvier 1999, p. 14.
Robert Mortimer, Monde Arabe-Maghreb-Machrek , juillet-sept 1995, P 5.
Zbigniew Brzezinski, ” Le Grand Echiquier. L’Amérique et le reste du monde “, Bayard, 1997.
Edward G. Shirley, Foreign Affairs , mai/juin 2004, pp. 29-30.
Xavier Raufer, note d’information du Laboratoire Minos, Les identités criminelles hybrides, le cas du GIA , Centre des Hautes .
Le Monde , 5 octobre 2003
Dans le quotidien Al Hayat de juin 2005
Dans Neu Zuricher Zeitung , 30 octobre 2004
Washington Post , 9 janvier 1998.
M. Dorri-Najafabadi, hebdomadaire Gozarech , 18 janvier 1998.
” La politique des Etats-Unis en Irak est criminelle”
Le Monde diplomatique , mai 1997.
P.-M. Gallois, Le soleil d’Allah aveugle l’Occident, La capitulation ? , pp. 7 et 15.
Denise Artaud, ” Les Etats-Unis et l’Europe : une nouvelle architecture de sécurité ? “, Défense Nationale , janvier 1999.
Consulter l’ouvrage du Général Gallois, Le Sang du Pétrole, Bosnie , Age d’Homme, 1996.
Sergio Romano, “Aujourd’hui, l’OTAN sert les intérêts américains, non l’Europe”, Il Folio, 28 février 1996 (en italien dans le texte). Sergio Romano est ancien ambassadeur d’Italie à Moscou.
http://www.mecanopolis.org/?p=4880
Mi otro blog Última hora Jihad deje el perfil en blanco 40 días o cuarentena...tiempo necesario para evaluar los síntomas y proceso de una enfermedad.....la enfermedad de ver la guerra como un juego. Soy un pésimo guionista de cine de humor...profesión poco apreciada y peor pagada. Un día buscando los estrenos de cine en un periódico...me enteré que se había concedido el Nobel a.......El Juego de la Guerra.
domingo, 29 de marzo de 2009
jueves, 19 de marzo de 2009
Cómo se miente a la opinión pública durante las guerras
Sobre el libro: «Operación Balcanes: propaganda para la guerra y la muerte» de Becker/Beham O la colonización de los medios por la industria PR
por Tobias Salander, Historiador
El acceso a una información objetiva, diferenciada y equilibrada es una de las condiciones fundamentales para el funcionamiento de una democracia ejercida por ciudadanos libres y responsables. Sin un cierto nivel de instrucción y de información, es difícil tomar decisiones que contribuyan al bien común y a una convivencia pacífica, tanto entre ciudadanos, como entre los pueblos, y los estados.
Que ésto cada vez menos sea una realidad lo demuestran estudios como el recientemente hecho por encargo de la Oficina Federal Suiza para la Comunicación («Neue Zürcher Zeitung» del 2 de febrero), el cual evidencia que es un crecimiento dramático de dependencia por parte de los periodistas con respecto a firmas PR que persiguen intereses propios.
El 80% de las noticias provienen de oficinas de PR
Ya a medidados de los años 80 Barbara Baerns en Alemania y René Grossenbacher en Suiza demostraron que casi dos tercios de todas las noticias que se difunden en los medios provienen de fuera, es decir de la pluma de agencias de Public-Relations y no de una investigación propia independiente. Es decir que un 80% de todas las noticias en los medios provienen de una sola fuente – localizada en alineadas oficinas de astutas agencias PR. Jörg Becker y Mira Beham se refieren en el informe aquí presentado «Operación Balcanes: Propaganda para la guerra y la muerte» a una «colonización de los medios por medio de agencias PR» (pag. 16). Ésto se hace evidente en el concepto llamado «embedded journalism» (periodismo encamado) durante la guerra en Iraq: »Uno se acuesta con el otro – abiertamente, sin reparos, sin avergonzarse.» (pag. 16)
Relación entre periodismo y PR: «prostitutiva»
El sector PR crece hoy más rápidamente que el periodismo: Así había en USA, a principios de los años 90, unos 120 000 periodistas, y por otro lado 160 000 especialistas en PR. Ya en el año 2001, el repórter de televisión Thomas Leif señaló que esa relación entre periodismo y PR debería llamarse «prostitutiva» y que fomenta tendencias en los medios de comunicación como: «Aumento de lo superfluo, dilución de la información, personalización, falta de seriedad, acentuación de lo secundario dejando de lado intencionalmente lo importante, puestas en escena y constante entretenimiento (cita Becker/Beham, pag. 16) Una comprobación que todo consumente puede confirmar.
Es un logro de Jörg Becker, Profesor honorario de Ciencias Políticas en la Universidad de Magdeburgo y Profesor invitado en la Universidad de Innsbruck, y Mira Beham, experta en los Balcanes, publicista y diplomática OSCE de Viena, el haber puesto al descubierto el mecanismo en época de guerra arriba mencionado, basándose como ejemplo en una meticulosa investigación de la guerra en ex-Yugoslavia.
Homogeneización de la opinión pública por medio de trucos de las PR
Anticipando el informe de Becker y Beham: la guerra de los Balcanes en los años 90 demostró que «los gobiernos en guerra podían convertir su propaganda en mensajes creíbles a través del filtro de agencias PR y sus múltiples canales de comunicación. De ello resulta una homogeneización de la opinión pública en EEUU y en la sociedad occidental en general.» (pag. 35) Diversas agencias PR lograron transmitir la propaganda de guerra de los ex-yugoslavos, no serbios, de manera tal que «una opinión homogénea de la guerra de los Balcanes» se asentó en la opinión pública: que todos los pueblos de los Balcanes son pacíficos excepto los serbios que son agresivos. En esta dirección prefijada se movían según Becker/Beham el gobierno de EEUU, amnesty internacional, Human Rights Watch, Freedom House, el United States Institute of Peace, la Soros-Foundation, intelectuales liberales, y amplios círculos de los conservadores, las Naciones Unidas, periodistas, pero también el gobierno de Zagreb, de Sarajevo, los dirigentes de los kósovo-albaneses UCK». (Pag. 35)
Una ley muy singular de USA: Foreign Agents Registration Act (FARA)
El punto de partida del trabajo investigativo de Becker/Beham es una ley de EEUU, singular en el mundo, que obliga a los gobiernos extranjeros, grupos y personas privadas, a declarar abiertamente su trabajo de PR en EEUU: la Foreign Agents Registration Act (FARA). La FARA, dictada en 1938 como protección contra la propaganda nazi en EEUU y ampliada considerablemente en 1966, exige de cada empresa PR americana que declare abiertamente frente al Ministerio de Justicia americano, qué propaganda hacen, para quién, por cuánto tiempo y por qué monto. Estos datos son de acceso público es decir también para la investigación. La ley FARA no quiere prohibir la propaganda para instituciones extranjeras en EEUU, pero sí hacerlas transparentes. Críticos en EEUU señalan que, a su vez, el gobierno de EEUU tiene la posiblidad de apoyarse en esta ley ya sea de un modo laxo o estricto, para dar empuje o para reprimir ciertos temas extranjeros en los medios nacionales (pag. 18). Lo que la ley no tiene en cuenta son contratos de la administración americana misma, tampoco de grandes agencias PR extranjeras como Havas y Euro-RSCG en Francia, Dentsu en Japón o Saatchi&Saatchi en Inglaterra.
Presentarse positivamente ante la opinión pública y alcanzar las metas propias de guerra
La inspección de Becker/Beham en las actas del Ministerio de Justicia, puso de manifiesto 157 contratos por medio año entre clientes de ex-Yugoslavia y 31 agencias PR, así como 9 personas individuales, durante el transcurso de la guerra en ex-Yugoslavia, desde 1991 hasta 2002. Pero según los investigadores, ésto es solo la cima de la montaña (pag. 18). Mientras los contrarios a Serbia (Croacia, Kosovo-Albania, Bosnia-Herzegovina y Eslovenia) invirtieron unos 7,5 millones para su propaganda de guerra, el lado serbio con 1,6 millones invistió menos de un cuarto de la suma de sus contrarios. Mientras los contrarios a Serbia podían contar con agencias de EEUU de renombre internacional, los serbios debían contentarse con firmas menores, alejadas de los centros de poder de EEUU.
Con sus actividades con las PR las dos partes perseguían dos metas: Presentarse ante la opinión pública positivamente, y segundo, alcanzar sus propias metas de guerra.
Meta de la PR contra los serbios: «Equiparar a los serbios con los nazis»
Las agencias PR que trabajaban para clientes no-serbios, según Becker/Beham, declararon en los documentos de la FARA, las siguientes metas de su trabajo:
• «el reconocimiento de la independencia de Croacia y Eslovenia por parte de EEUU,
• aceptación de Eslovenia y Croacia como estados avanzados comparables a estados europeos,
• el presentar a los serbios como opresores y agresores,
• equiparar a los serbios con los nazis,
• formular el programa político de los Kosovo-albaneses,
• presentar a los croatas, los musulmanes de Bosnia y los albaneses de Kósovo como víctimas inocentes,
• el reclutar ONGs, científicos y Think tanks para obtener esas metas.
• la intervención de EEUU en el acaecer de los Balcanes,
• el presentar la conquista de la Krajina serbia por el ejército croata como legítima y legal,
• la continuación de las sanciones de la UNO contra Serbia,
• una decisión favorable con respecto al fallo arbitral de la ciudad bosnia Breko,
• el juicio por genocidio en el Tribunal Internacional en La Haya contra la república de Yugoslavia,
• resultados beneficiosos de las negociaciones para la parte albanesa en Rambouillet
• el juicio a Slobodan Milosevic en el Tribunal para crímenes de guerra en La Haya,
• un impulso a las inversiones de EEUU en los nuevos estados yugoslavos.
• la secesión de Montenegro y Belgrado.» (pag. 28)
La meta de la PR serbia: «Mejoramiento general de la imágen negativa»
Agencias PR que trabajaban para clientes serbios, perseguían, según los documentos de la FARA, las siguientes metas con su trabajo:
• «un mejoramiento general de la imágen negativa,
• mejoramiento de la imágen de la República Serbia bosnia,
• el reclutar ONGs, científicos y Think tank para llegar a realizar las propias metas,
• impulsar las inversiones de EEUU en Serbia,
• mejorar las relaciones con EEUU después de la caída de Milosevic,
• levantar las sanciones de EEUU.» (pag. 29)
Además de agencias PR se pueden alquilar ejércitos privados: por ejemplo MPRI
Becker/Beham constatan que los grupos no-serbios pudieron vender su propaganda con más éxito. Las grandes agencias PR en las que compraron sus servicios, «The Washington Group», «Jefferson Waterman International» y «Ruder Finn» contaban frecuentemente en su personal directivo, con ex- altos funcionarios del gobierno, sobre todo veteranos de la CIA. Por otro lado, eficientes directivos de PRs lograron puestos al servicio del gobierno. En realidad, un carrusel interno al que se suman representantes de la industria armamentista y del Pentagón, provee, frecuentemente, a través de empresas militares, mercenarios para las propaganda de las guerras. Así refieren Becker/Beham sobre las actividades del MPRI (Military Professional Resources Inc. de Alexandria en el estado de Virginia EEUU) durante la «Operación Asalto», en la que en 1995 los croatas expulsaron a los serbios que habitaban en Krajina. (Pag. 38)
La guerra en el Kósovo: 11 000 víctimas en lugar de 500 000
Las guerras en ex-Yugoslavia fueron sangrientas, y se produjeron atrocidades en todos los bandos. El número de las víctimas fue fijado por la ONU, por ejemplo en la guerra del Kósovo: no murieron 500 000 kósovo albaneses, como el Ministerio del Exterior de EEUU dió a conocer inmediatamente después del ataque de la OTAN, tampoco 100 000 como dijo el Ministro de Defensa americano Cohen a principios de 1999, ni 44 000 como calculó la ONU al comienzo, ni 22 000 como corrigió después, sino 11 000 según informó la ONU finalmente (pag. 43). Por supuesto que 11 000 vidas humanas son demasiadas, pero así son los hechos. 11 000 muertos entre ellos serbios, sintis romas y otros, además de los kósovo-albaneses. ¿Y qué quería la propaganda de guerra hacer creer a la opinión pública? ¡Se trata de evitar un nuevo Hitler, un nuevo Auschwitz, un nuevo holocausto!
El truco de Ruder Finn: la transformación milagrosa de Tudjman
Es picante el hecho de que fue la agencia PR de Ruder Finn la responsable en minimizar el holocausto. Picante porque el co-fundador David Finn recurrió a su orígen judío para fundamentar la alta autoridad ética de Ruder Finn. Su representante, James Harff, se jactaba en un reportaje de cómo logró invertir la historia y presentar al Presidente croacio Franjo Tudjman – un declarado antisemita – como un hombre de bien frente a la opinión pública judía en EEUU y a la vez endemoniar a los serbios, que en la Segunda Guerra, durante la ocupación nazi, ayudaron como ningún otro a sus conciudadanos judíos (pag. 40). Tampoco tuvieron inconveniente en editar, en una versión corregida para el mercado de EEUU, el libro antisemita revisionista de Tudjman «Caminos extraviados de la historia» bajo el título «Horrors of War». Sólo se suprimieron, para la edición de EEUU, los párrafos discutibles.
Ruder Finn equipara Auschwitz con los serbios
El hombre de Finn, James Harff, se refirió a estos hechos en el típico modo arrogante y directo de los estrategas PR: «El llevar a las organizaciones judías a ponerse del lado de Bosnia, fue un truco grandioso. De un golpe pudimos equiparar frente a la opinión pública los serbios con los nazis […]. De inmediato se hizo notable un cambio en el lenguaje de los medios, acompañado de expresiones de un fuerte peso emocional como, limpieza étnica, campos de concentración etc. Todo ésto evocaba una comparación con la Alemania nazi, cámaras de gas, Auschwitz. La carga emocional era tan fuerte, que nadie se atrevía a contradecir por peligro de ser considerado revisionista. Dimos en el blanco». (pag. 41) Si tal descaro le corta la respiración a los lectores del informe Becker/Beham, igualmente debe uno preguntarse hasta qué punto uno ha aceptado esa manipulación y se ha dejado envolver como un idiota por la viveza de los estrategas de las PR.
Ni siquiera llamamientos judíos lograron ayudar a los serbios
Incluso representantes de la comunidad judía como la premio nóbel Elie Wiese no fueron escuchados: «La persecución de los albaneses, siendo terrible, no es un holocausto», afirmó Wiesel en 1999, y la Jewish World Review advirtió que en la Alemania nazi no hubo una armada judía clandestina que persiguiera la fundación de un estado judío en suelo alemán, tampoco hubo atentados contra policías o soldados alemanes, para provocar una reacción violenta que afectara al propio pueblo – pero ésto exactamente hicieron los kósovo-albaneses UCK. Se agregó además que durante los bombardeos de la OTAN en el norte de Serbia y en la zona de Belgrado, 200 000 albaneses podían vivir seguros y confortablemente – lo que en un genocidio no hubiera sido posible. (pag. 44)
Hacer transparentes también en el propio país contratos con las PR
Becker y Beham lograron sensibilizar al lector sobre modos de proceder corrientes en los medios, por ejemplo, cuando de pronto, como casualmente, aparecen repetidamente informes con el carácter de una campaña, queriendo canalizar las opiniones en una dirección determinada.
¿Sería recomendable que otros estados tambien dictaran una ley similar a la FARA – porqué no pueden exigir tambien los ciudadanos de todos los países que las PR tengan la obligación de declarar los contratos frente a los propios gobiernos? ¿Sobre todo cuando el propio dinero de los impuestos se dilapida y se utiliza para desinformar a los ciudadanos en lugar de cumplir con la misión de informar? Por lo tanto no sólo es de desear que el estudio de Becker/Beham tenga una extensa difusión sino que merece además una amplia discusión entre los ciudadanos – como la impulsada en Suiza a través de la iniciativa «Soberanía de los pueblos en vez de propaganda oficial». •
(Traducción Current Concerns)
Becker, Jörg/Beham Mira, Operation Balkan: Werbung für Krieg und Tod. Baden-Baden 2006. ISBN 3-8329-1900-7.
http://www.currentconcerns.ch/index.php?id=433
por Tobias Salander, Historiador
El acceso a una información objetiva, diferenciada y equilibrada es una de las condiciones fundamentales para el funcionamiento de una democracia ejercida por ciudadanos libres y responsables. Sin un cierto nivel de instrucción y de información, es difícil tomar decisiones que contribuyan al bien común y a una convivencia pacífica, tanto entre ciudadanos, como entre los pueblos, y los estados.
Que ésto cada vez menos sea una realidad lo demuestran estudios como el recientemente hecho por encargo de la Oficina Federal Suiza para la Comunicación («Neue Zürcher Zeitung» del 2 de febrero), el cual evidencia que es un crecimiento dramático de dependencia por parte de los periodistas con respecto a firmas PR que persiguen intereses propios.
El 80% de las noticias provienen de oficinas de PR
Ya a medidados de los años 80 Barbara Baerns en Alemania y René Grossenbacher en Suiza demostraron que casi dos tercios de todas las noticias que se difunden en los medios provienen de fuera, es decir de la pluma de agencias de Public-Relations y no de una investigación propia independiente. Es decir que un 80% de todas las noticias en los medios provienen de una sola fuente – localizada en alineadas oficinas de astutas agencias PR. Jörg Becker y Mira Beham se refieren en el informe aquí presentado «Operación Balcanes: Propaganda para la guerra y la muerte» a una «colonización de los medios por medio de agencias PR» (pag. 16). Ésto se hace evidente en el concepto llamado «embedded journalism» (periodismo encamado) durante la guerra en Iraq: »Uno se acuesta con el otro – abiertamente, sin reparos, sin avergonzarse.» (pag. 16)
Relación entre periodismo y PR: «prostitutiva»
El sector PR crece hoy más rápidamente que el periodismo: Así había en USA, a principios de los años 90, unos 120 000 periodistas, y por otro lado 160 000 especialistas en PR. Ya en el año 2001, el repórter de televisión Thomas Leif señaló que esa relación entre periodismo y PR debería llamarse «prostitutiva» y que fomenta tendencias en los medios de comunicación como: «Aumento de lo superfluo, dilución de la información, personalización, falta de seriedad, acentuación de lo secundario dejando de lado intencionalmente lo importante, puestas en escena y constante entretenimiento (cita Becker/Beham, pag. 16) Una comprobación que todo consumente puede confirmar.
Es un logro de Jörg Becker, Profesor honorario de Ciencias Políticas en la Universidad de Magdeburgo y Profesor invitado en la Universidad de Innsbruck, y Mira Beham, experta en los Balcanes, publicista y diplomática OSCE de Viena, el haber puesto al descubierto el mecanismo en época de guerra arriba mencionado, basándose como ejemplo en una meticulosa investigación de la guerra en ex-Yugoslavia.
Homogeneización de la opinión pública por medio de trucos de las PR
Anticipando el informe de Becker y Beham: la guerra de los Balcanes en los años 90 demostró que «los gobiernos en guerra podían convertir su propaganda en mensajes creíbles a través del filtro de agencias PR y sus múltiples canales de comunicación. De ello resulta una homogeneización de la opinión pública en EEUU y en la sociedad occidental en general.» (pag. 35) Diversas agencias PR lograron transmitir la propaganda de guerra de los ex-yugoslavos, no serbios, de manera tal que «una opinión homogénea de la guerra de los Balcanes» se asentó en la opinión pública: que todos los pueblos de los Balcanes son pacíficos excepto los serbios que son agresivos. En esta dirección prefijada se movían según Becker/Beham el gobierno de EEUU, amnesty internacional, Human Rights Watch, Freedom House, el United States Institute of Peace, la Soros-Foundation, intelectuales liberales, y amplios círculos de los conservadores, las Naciones Unidas, periodistas, pero también el gobierno de Zagreb, de Sarajevo, los dirigentes de los kósovo-albaneses UCK». (Pag. 35)
Una ley muy singular de USA: Foreign Agents Registration Act (FARA)
El punto de partida del trabajo investigativo de Becker/Beham es una ley de EEUU, singular en el mundo, que obliga a los gobiernos extranjeros, grupos y personas privadas, a declarar abiertamente su trabajo de PR en EEUU: la Foreign Agents Registration Act (FARA). La FARA, dictada en 1938 como protección contra la propaganda nazi en EEUU y ampliada considerablemente en 1966, exige de cada empresa PR americana que declare abiertamente frente al Ministerio de Justicia americano, qué propaganda hacen, para quién, por cuánto tiempo y por qué monto. Estos datos son de acceso público es decir también para la investigación. La ley FARA no quiere prohibir la propaganda para instituciones extranjeras en EEUU, pero sí hacerlas transparentes. Críticos en EEUU señalan que, a su vez, el gobierno de EEUU tiene la posiblidad de apoyarse en esta ley ya sea de un modo laxo o estricto, para dar empuje o para reprimir ciertos temas extranjeros en los medios nacionales (pag. 18). Lo que la ley no tiene en cuenta son contratos de la administración americana misma, tampoco de grandes agencias PR extranjeras como Havas y Euro-RSCG en Francia, Dentsu en Japón o Saatchi&Saatchi en Inglaterra.
Presentarse positivamente ante la opinión pública y alcanzar las metas propias de guerra
La inspección de Becker/Beham en las actas del Ministerio de Justicia, puso de manifiesto 157 contratos por medio año entre clientes de ex-Yugoslavia y 31 agencias PR, así como 9 personas individuales, durante el transcurso de la guerra en ex-Yugoslavia, desde 1991 hasta 2002. Pero según los investigadores, ésto es solo la cima de la montaña (pag. 18). Mientras los contrarios a Serbia (Croacia, Kosovo-Albania, Bosnia-Herzegovina y Eslovenia) invirtieron unos 7,5 millones para su propaganda de guerra, el lado serbio con 1,6 millones invistió menos de un cuarto de la suma de sus contrarios. Mientras los contrarios a Serbia podían contar con agencias de EEUU de renombre internacional, los serbios debían contentarse con firmas menores, alejadas de los centros de poder de EEUU.
Con sus actividades con las PR las dos partes perseguían dos metas: Presentarse ante la opinión pública positivamente, y segundo, alcanzar sus propias metas de guerra.
Meta de la PR contra los serbios: «Equiparar a los serbios con los nazis»
Las agencias PR que trabajaban para clientes no-serbios, según Becker/Beham, declararon en los documentos de la FARA, las siguientes metas de su trabajo:
• «el reconocimiento de la independencia de Croacia y Eslovenia por parte de EEUU,
• aceptación de Eslovenia y Croacia como estados avanzados comparables a estados europeos,
• el presentar a los serbios como opresores y agresores,
• equiparar a los serbios con los nazis,
• formular el programa político de los Kosovo-albaneses,
• presentar a los croatas, los musulmanes de Bosnia y los albaneses de Kósovo como víctimas inocentes,
• el reclutar ONGs, científicos y Think tanks para obtener esas metas.
• la intervención de EEUU en el acaecer de los Balcanes,
• el presentar la conquista de la Krajina serbia por el ejército croata como legítima y legal,
• la continuación de las sanciones de la UNO contra Serbia,
• una decisión favorable con respecto al fallo arbitral de la ciudad bosnia Breko,
• el juicio por genocidio en el Tribunal Internacional en La Haya contra la república de Yugoslavia,
• resultados beneficiosos de las negociaciones para la parte albanesa en Rambouillet
• el juicio a Slobodan Milosevic en el Tribunal para crímenes de guerra en La Haya,
• un impulso a las inversiones de EEUU en los nuevos estados yugoslavos.
• la secesión de Montenegro y Belgrado.» (pag. 28)
La meta de la PR serbia: «Mejoramiento general de la imágen negativa»
Agencias PR que trabajaban para clientes serbios, perseguían, según los documentos de la FARA, las siguientes metas con su trabajo:
• «un mejoramiento general de la imágen negativa,
• mejoramiento de la imágen de la República Serbia bosnia,
• el reclutar ONGs, científicos y Think tank para llegar a realizar las propias metas,
• impulsar las inversiones de EEUU en Serbia,
• mejorar las relaciones con EEUU después de la caída de Milosevic,
• levantar las sanciones de EEUU.» (pag. 29)
Además de agencias PR se pueden alquilar ejércitos privados: por ejemplo MPRI
Becker/Beham constatan que los grupos no-serbios pudieron vender su propaganda con más éxito. Las grandes agencias PR en las que compraron sus servicios, «The Washington Group», «Jefferson Waterman International» y «Ruder Finn» contaban frecuentemente en su personal directivo, con ex- altos funcionarios del gobierno, sobre todo veteranos de la CIA. Por otro lado, eficientes directivos de PRs lograron puestos al servicio del gobierno. En realidad, un carrusel interno al que se suman representantes de la industria armamentista y del Pentagón, provee, frecuentemente, a través de empresas militares, mercenarios para las propaganda de las guerras. Así refieren Becker/Beham sobre las actividades del MPRI (Military Professional Resources Inc. de Alexandria en el estado de Virginia EEUU) durante la «Operación Asalto», en la que en 1995 los croatas expulsaron a los serbios que habitaban en Krajina. (Pag. 38)
La guerra en el Kósovo: 11 000 víctimas en lugar de 500 000
Las guerras en ex-Yugoslavia fueron sangrientas, y se produjeron atrocidades en todos los bandos. El número de las víctimas fue fijado por la ONU, por ejemplo en la guerra del Kósovo: no murieron 500 000 kósovo albaneses, como el Ministerio del Exterior de EEUU dió a conocer inmediatamente después del ataque de la OTAN, tampoco 100 000 como dijo el Ministro de Defensa americano Cohen a principios de 1999, ni 44 000 como calculó la ONU al comienzo, ni 22 000 como corrigió después, sino 11 000 según informó la ONU finalmente (pag. 43). Por supuesto que 11 000 vidas humanas son demasiadas, pero así son los hechos. 11 000 muertos entre ellos serbios, sintis romas y otros, además de los kósovo-albaneses. ¿Y qué quería la propaganda de guerra hacer creer a la opinión pública? ¡Se trata de evitar un nuevo Hitler, un nuevo Auschwitz, un nuevo holocausto!
El truco de Ruder Finn: la transformación milagrosa de Tudjman
Es picante el hecho de que fue la agencia PR de Ruder Finn la responsable en minimizar el holocausto. Picante porque el co-fundador David Finn recurrió a su orígen judío para fundamentar la alta autoridad ética de Ruder Finn. Su representante, James Harff, se jactaba en un reportaje de cómo logró invertir la historia y presentar al Presidente croacio Franjo Tudjman – un declarado antisemita – como un hombre de bien frente a la opinión pública judía en EEUU y a la vez endemoniar a los serbios, que en la Segunda Guerra, durante la ocupación nazi, ayudaron como ningún otro a sus conciudadanos judíos (pag. 40). Tampoco tuvieron inconveniente en editar, en una versión corregida para el mercado de EEUU, el libro antisemita revisionista de Tudjman «Caminos extraviados de la historia» bajo el título «Horrors of War». Sólo se suprimieron, para la edición de EEUU, los párrafos discutibles.
Ruder Finn equipara Auschwitz con los serbios
El hombre de Finn, James Harff, se refirió a estos hechos en el típico modo arrogante y directo de los estrategas PR: «El llevar a las organizaciones judías a ponerse del lado de Bosnia, fue un truco grandioso. De un golpe pudimos equiparar frente a la opinión pública los serbios con los nazis […]. De inmediato se hizo notable un cambio en el lenguaje de los medios, acompañado de expresiones de un fuerte peso emocional como, limpieza étnica, campos de concentración etc. Todo ésto evocaba una comparación con la Alemania nazi, cámaras de gas, Auschwitz. La carga emocional era tan fuerte, que nadie se atrevía a contradecir por peligro de ser considerado revisionista. Dimos en el blanco». (pag. 41) Si tal descaro le corta la respiración a los lectores del informe Becker/Beham, igualmente debe uno preguntarse hasta qué punto uno ha aceptado esa manipulación y se ha dejado envolver como un idiota por la viveza de los estrategas de las PR.
Ni siquiera llamamientos judíos lograron ayudar a los serbios
Incluso representantes de la comunidad judía como la premio nóbel Elie Wiese no fueron escuchados: «La persecución de los albaneses, siendo terrible, no es un holocausto», afirmó Wiesel en 1999, y la Jewish World Review advirtió que en la Alemania nazi no hubo una armada judía clandestina que persiguiera la fundación de un estado judío en suelo alemán, tampoco hubo atentados contra policías o soldados alemanes, para provocar una reacción violenta que afectara al propio pueblo – pero ésto exactamente hicieron los kósovo-albaneses UCK. Se agregó además que durante los bombardeos de la OTAN en el norte de Serbia y en la zona de Belgrado, 200 000 albaneses podían vivir seguros y confortablemente – lo que en un genocidio no hubiera sido posible. (pag. 44)
Hacer transparentes también en el propio país contratos con las PR
Becker y Beham lograron sensibilizar al lector sobre modos de proceder corrientes en los medios, por ejemplo, cuando de pronto, como casualmente, aparecen repetidamente informes con el carácter de una campaña, queriendo canalizar las opiniones en una dirección determinada.
¿Sería recomendable que otros estados tambien dictaran una ley similar a la FARA – porqué no pueden exigir tambien los ciudadanos de todos los países que las PR tengan la obligación de declarar los contratos frente a los propios gobiernos? ¿Sobre todo cuando el propio dinero de los impuestos se dilapida y se utiliza para desinformar a los ciudadanos en lugar de cumplir con la misión de informar? Por lo tanto no sólo es de desear que el estudio de Becker/Beham tenga una extensa difusión sino que merece además una amplia discusión entre los ciudadanos – como la impulsada en Suiza a través de la iniciativa «Soberanía de los pueblos en vez de propaganda oficial». •
(Traducción Current Concerns)
Becker, Jörg/Beham Mira, Operation Balkan: Werbung für Krieg und Tod. Baden-Baden 2006. ISBN 3-8329-1900-7.
http://www.currentconcerns.ch/index.php?id=433
sábado, 14 de marzo de 2009
CIA report: Israel will fall in 20 years
Fri, 13 Mar 2009 14:44:41 GMT presstv
A study conducted by the Central Intelligence Agency (CIA) has cast doubt over Israel's survival beyond the next 20 years.
The CIA report predicts "an inexorable movement away from a two-state to a one-state solution, as the most viable model based on democratic principles of full equality that sheds the looming specter of colonial Apartheid while allowing for the return of the 1947/1948 and 1967 refugees. The latter being the precondition for sustainable peace in the region."
The study, which has been made available only to a certain number of individuals, further forecasts the return of all Palestinian refugees to the occupied territories, and the exodus of two million Israeli - who would move to the US in the next fifteen years.
"There is over 500,000 Israelis with American passports and more than 300,000 living in the area of just California," International lawyer Franklin Lamb said in an interview with Press TV on Friday, adding that those who do not have American or western passport, have already applied for them.
"So I think the handwriting at least among the public in Israel is on the wall...[which] suggests history will reject the colonial enterprise sooner or later," Lamb stressed.
He said CIA, in its report, alludes to the unexpectedly quick fall of the apartheid government in South Africa and recalls the disintegration of the Soviet Union in the early 1990s, suggesting the end to the dream of an 'Israeli land' would happen 'way sooner' than later.
The study further predicts the return of over one and a half million Israelis to Russia and other parts of Europe, and denotes a decline in Israeli births whereas a rise in the Palestinian population.
Lamb said given the Israeli conduct toward the Palestinians and the Gaza strip in particular, the American public -- which has been voicing its protest against Tel Aviv's measures in the last 25 years -- may 'not take it anymore'.
Some members of the US Senate Intelligence Committee have been informed of the report.
MRS/MMN
__________
See also: Fearing a One-State Solution, Israel’s President Serves Pabulum to Washington
martes, 10 de marzo de 2009
طالبان تنفي وجود {قوى معتدلة} داخلها وترفض عرض أوباما بالتفاوض
الملا محمد عمر
مزار الشريف - أعربت حركة طالبان عن رفضها القاطع للعرض الأمريكي بشأن إجراء مفاوضات مع القوى المعتدلة في طالبان والذي ألمح إليه الرئيس الأمريكي باراك أوباما.
ووصف المتحدث باسم طالبان ذبيح الله مجاهد في تصريحات للموقع الالكتروني لمجلة دير شبيجل الألمانية الثلاثاء عرض التفاوض بأنه عديم المعنى وقال إن طالبان المعتدلة لا وجود لها في أفغانستان.
وأضاف:هناك فقط حركة طالبان وهي غير مستعدة للتفاوض وأكد: يطيع قادتنا ومقاتلونا أوامر الملا عمر ولن يدخلوا في مفاوضات.
وقال ذبيح الله إن إجراء محادثات مع حكومة كابول لن تكون ممكنة إلا إذا وافقت الحكومة الأفغانية على شروط طالبان بشأن سحب القوات الدولية من البلاد مؤكدا أن طالبان لن تتخلى مطلقا عن تسلحها.
من جهته قال وزير الدفاع الألماني فرانس جوزيف يونج إن مسألة الدخول في مفاوضات محتملة مع القوى المعتدلة داخل حركة طالبان تخص الحكومة الأفغانية بشكل كبير.
وقال يونج اليوم لدى تفقده قوات بلاده المتمركزة في مزار الشريف شمالي أفغانستان إن مسألة التفاوض مع عناصر من طالبان تخص حكومة كابول.
وأكد الوزير الألماني أن حكومة الرئيس حامد كرازاي يجب أن تعمل خلال تلك المفاوضات المحتملة مع عناصر من طالبان على تخليهم عن العنف.
وكان الرئيس الأمريكي أوباما قد ألمح إلى إمكانية الدخول في حوار مع طالبان حيث قال إن بلاده تفكر في التواصل مع "القوى المعتدلة".
وتباينت ردود الفعل على العرض الأمريكي داخل الأوساط السياسية في ألمانيا.
http://www.alquds.co.uk/
مزار الشريف - أعربت حركة طالبان عن رفضها القاطع للعرض الأمريكي بشأن إجراء مفاوضات مع القوى المعتدلة في طالبان والذي ألمح إليه الرئيس الأمريكي باراك أوباما.
ووصف المتحدث باسم طالبان ذبيح الله مجاهد في تصريحات للموقع الالكتروني لمجلة دير شبيجل الألمانية الثلاثاء عرض التفاوض بأنه عديم المعنى وقال إن طالبان المعتدلة لا وجود لها في أفغانستان.
وأضاف:هناك فقط حركة طالبان وهي غير مستعدة للتفاوض وأكد: يطيع قادتنا ومقاتلونا أوامر الملا عمر ولن يدخلوا في مفاوضات.
وقال ذبيح الله إن إجراء محادثات مع حكومة كابول لن تكون ممكنة إلا إذا وافقت الحكومة الأفغانية على شروط طالبان بشأن سحب القوات الدولية من البلاد مؤكدا أن طالبان لن تتخلى مطلقا عن تسلحها.
من جهته قال وزير الدفاع الألماني فرانس جوزيف يونج إن مسألة الدخول في مفاوضات محتملة مع القوى المعتدلة داخل حركة طالبان تخص الحكومة الأفغانية بشكل كبير.
وقال يونج اليوم لدى تفقده قوات بلاده المتمركزة في مزار الشريف شمالي أفغانستان إن مسألة التفاوض مع عناصر من طالبان تخص حكومة كابول.
وأكد الوزير الألماني أن حكومة الرئيس حامد كرازاي يجب أن تعمل خلال تلك المفاوضات المحتملة مع عناصر من طالبان على تخليهم عن العنف.
وكان الرئيس الأمريكي أوباما قد ألمح إلى إمكانية الدخول في حوار مع طالبان حيث قال إن بلاده تفكر في التواصل مع "القوى المعتدلة".
وتباينت ردود الفعل على العرض الأمريكي داخل الأوساط السياسية في ألمانيا.
http://www.alquds.co.uk/
jueves, 5 de marzo de 2009
Detenido un ex consejero murciano por el 'caso Zerrichera'
Francisco Marqués ha sido arrestado en el marco de las actuaciones abiertas por los delitos de prevaricación y cohecho en el proyecto urbanístico que inició el Grupo Hispania
Publico.es/
El ex consejero del Gobierno regional Francisco Marqués ha sido detenido por la Policía Nacional en el marco de las actuaciones abiertas por los delitos de prevaricación y cohecho en el 'caso Zerrichera', según informaron fuentes del Tribunal Superior de Justicia de Murcia (TSJ).
La Zerrichera es un proyecto urbanístico que inició el Grupo Hispania, propiedad del promotor Trinitario Casanova, ahora retirado del mismo, que incluía la construcción de 4.000 viviendas, un hotel de lujo y un campo de golf de 18 hoyos en una finca de 250 hectáreas de la sierra de La Almenara, en Águilas, parte de las cuales cuentan con protección medio ambiental de la Red Natura 2000 de la Unión Europea.
Según confirmaron fuentes del Tribunal Superior de Justicia de Murcia, la detención de Francisco Marqués se produjo a última hora de esta mañana en Madrid, cuando se encontraba de viaje de trabajo, por orden del Juzgado de Instrucción número 3 de Murcia, que lleva el caso de La Zerrichera y que ha decretado parcialmente el secreto de las actuaciones judiciales.
Marqués fue consejero de Sanidad del Gobierno murciano (1999-2003), delegado del Gobierno en Murcia (2004) y consejero de Medio Ambiente y Ordenación del Territorio (2004-2006).
Caso abierto desde 2007
El caso fue abierto por el fiscal jefe del Tribunal Superior de Justicia de Murcia, Manuel López Bernal, el 22 de febrero de 2007, que presentó una querella por prevaricación contra el alcalde de Águilas, el popular Juan Ramírez y un ex edil de este ayuntamiento, cuatro altos cargos de la Comunidad y un funcionario.
El fiscal jefe abrió las diligencias tras las denuncias presentadas por Naturalistas del Sureste (ANSE), Ecologistas en Acción y el PSOE, por presuntos delitos contra el medio ambiente y prevaricación.
Francisco Marqués (Valladolid, 1960) ha desempeñado durante años varios cargos en la Administración Pública y actualmente es director general de la Hermandad Farmacéutica del Mediterráneo (Hefame), empresa de distribución farmacéutica, con sede en Murcia.
El jefe superior de Policía de Murcia, Carlos Llorente, no quiso hacer declaraciones acogiéndose el secreto del sumario, y el viceportavoz parlamentario del PP, José Antonio Ruiz Vivo, también declinó hacer valoraciones de lo ocurrido.
http://www.publico.es/
__________________________________________
Opinión de Garbi:
El PP y sus políticos de Murcia deben pagar por todos los presuntos delitos que han cometido y tapado durante años.
Este debe ser el principio del final de la era "todo vale" con tal de llenar los bolsillos aunque sea a costa de meter a Murcia en la "lista los amigos preferenciales de los wahabitas ".
La justicia debe llegar hasta el final de esta trama presuntamente corrupta y cooperadora necesaria para el lavado de dinero y refugio de terroristas de al-qaeda, sí, he dicho lo que he dicho: PRESUNTAMENTE cooperadora necesaria de al-qaeda, al que no le guste que se querelle contra mi .
Sabic compra General Electric en Murcia ¿ Se ha dicho toda la verdad...?
La justicia tiene la obligación de investigar si existe dinero ilícito desviado desde Murcia a una de éstas sociedades de Sabic:
Sabic pertenece a Public institución,
Public institución posee Aramco (Arabian Oil Co)
Sabic (Saudi Basic Industries Corp)
Aramco posee el 40% de Petron Corp
Petron Corp
National Power Corp capital y sede:
Filipinas
Estos son los “avales” de Filipinas
Paraíso financiero: Violaciones de los derechos Humanos y lavado de dinero
Salario mínimo constatado (en ) (US$/día)
(año, salario y nombre de la empresa contratante) :
2002 3,25 US$/día a/por PPR (Pinault-Printemps-La Redoute)
Paraíso financiero
Violaciones de los derechos Humanos y lavado de dinero
(año y nombre de la empresa) :
2001 Deutsche Bank AG
2001 Equitable PCI Bank
2000 UBS (Union de Banques Suisses)
Violaciones de los derechos Laborales
(año, nombre de la empresa y nombre del convenio de la OIT) :
2006 Acer Inc. 1,26
2006 Dell Computer, Corp. 1,26
2006 Dell Computer, Corp. 87,98;26,1
2006 Hewlett-Packard Co. 1,26
2006 Wal-Mart Stores 87,98
2002 PPR (Pinault-Printemps-La Redoute) 26
1999 H&M (Hennes & Mauritz) 138
1999 Timex Corp 1
1999 Timex Corp 29, 105
1999 Timex Corp 87, 98
1998 Dole Food Company Inc. 138
EMPRESAS EXTRANJERAS EN ESTE PAIS
BANCOS :
ABN Amro Holding NV,
American Express Co.,
ANZ (Australia & New Zeeland Banking Group),
Asahi Bank Ltd.,
Bank of America Corp.,
Bank of East Asia
Bank of New York Co.,
Bank of Nova Scotia,
Bank of Tokyo - Mitsubishi,
Bankers Trust, BCCI (Bank of Credit and Commerce International)
BNP (Banque Nationale de Paris)
BSCH (Banco Santander Central Hispano)
Chase Manhattan Corp.
Citigroup Inc.
CSFB Credit Suisse First Boston,
Deutsche Bank AG
Development Bank of Singapore
Dresdner Bank AG,
First National Bank of Boston,
First Union Corp.
Fortis,
Fuji Bank,
HSBC Holdings (Hong-Kong & Shangai Banking Corp)
Indosuez,
ING Groep,
JP Morgan & Co.,
KBC Bankverzekerin,
Korea Exchange Bank
LCL Le Crédit Lyonnais
Maybank,
Merrill Lynch & Co.,
Paribas
Sakura Bank Ltd.
Sanwa Bank,
Société Générale
Standard Chartered Bank
State Bank of India,
Sumitomo Bank
Swiss Reinsurance Group,
United Overseas Bank,
Zurich Financial Services,
http://www.transnationale.org/
<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
ARABIA SAUDÍ
20 mayores empresas de Arabia Saudí:
Aramco (Arabian Oil Co)
Sabic (Saudi Basic Industries Corp)
The Savola Group, Abdul Aziz Al Barahim, Sheikh
Abdullah Taha Bakhsh
Al Amoudi (famille)
Al Fahim, Mohammed,
Al Ghurair, Abdul Aziz
Al Rajhi Banking Investment Corp.
Al Rajhi, Saleh bin Abdul Aziz
Algosaibi, Abdulaziz Bin Hamad
Alsaud, Prince Alwalled bin Talal
Al-Waleed, Prince
Amir Sager Sultan Al Sudairy
Bin Mahfouz, Khalid
Cyberia
Dallah Albaraka
Kamel, Saleh
Khaled Abdul Aziz Al Barahim, Sheikh,
Banco: Al Rajhi Banking Investment Corp., MashreqBank, National Commercial Bank, Samba Financial Group, Saoudi International Bank, Saudi National Commercial Bank,
Química: Sabic (Saudi Basic Industries Corp)
Construcción: Dallah Albaraka
Distribución: The Savola Group
Energía & agua: Aramco (Arabian Oil Co)
Estato: Public institution
Holding: Oger
Persona privada:
Abdul Aziz Al Barahim, Sheikh,
Abdullah Taha Bakhsh,
Al Amoudi (famille),
Al Fahim, Mohammed,
Al Ghurair, Abdul Aziz,
Al Rajhi, Saleh bin Abdul Aziz,
Algosaibi, Abdulaziz Bin Hamad,
Alsaud, Prince Alwalled bin Talal,
Al-Waleed, Prince,
Amir Sager Sultan Al Sudairy,
Bin Mahfouz, Khalid,
Kamel, Saleh,
Khaled Abdul Aziz Al Barahim, Sheikh,
King Fahd Bin Abdulaziz Alsaud,
Olayan, Suliman.
Si es cierto que debemos luchar por defender la democracia y la legalidad....ahora es el momento para que la justicia nos demuestre que merece la pena defenderla, si no hace nada....ella misma se delata.
lunes, 2 de marzo de 2009
Suscribirse a:
Entradas (Atom)